Quand tout repose encore sur toi

Je lis beaucoup de choses en ce moment.


Des posts, des témoignages, des articles.


Des entrepreneures qu’on admire, qui brillent… et qui racontent qu’elles sont à bout.


Des fondateurs qui font des millions… et qui ne savent plus pourquoi ils se lèvent le matin.


Des réussites qu’on applaudit… et des silences qu’on n’entend pas.

Et ça me touche.

Parce que derrière les stratégies, les process, les systèmes (tout ce que j’adore construire),
il y a aussi des humains qui doutent, qui craquent, qui se perdent.

 

Alors aujourd’hui, j’ai eu envie d’écrire autrement.


De raconter une histoire.


Elle est fictive, mais elle est vraie.


Elle pourrait être la tienne. La mienne. Celle de n’importe qui.

Elle avait tout. Et pourtant.

Elle s’appelle Émilie, CEO d’un business qui a dépassé le million d’euros l’année dernière.
Elle a une équipe de 6 personnes, une communauté engagée, des offres qui se vendent… et un agenda bien trop rempli.
Tout semble parfait.

Et pourtant, ce matin, Émilie a pleuré.
Pas de fatigue. Pas de tristesse.
Juste… parce qu’elle ne savait plus pourquoi elle faisait tout ça.

Elle a coché les cases du succès, du lifestyle.
Mais à force de courir, elle a perdu le sens.

 


 

Émilie n’est pas seule.

Brenda Boukris en a parlé.
Valentine Saada aussi.


Des femmes qu’on admire, des top voices, des visages inspirants…
Et pourtant, à un moment donné : vide, désalignement, épuisement.

Et ce n’est pas réservé aux femmes.

Sabeer Bhatia (cofondateur de Hotmail) rappelle que la santé mentale ne s’achète pas.
Michael Blunt, investisseur, a vécu une crise d’angoisse qui l’a cloué au sol.
Matt Munson, entrepreneur à succès, a décrit cette sensation de “numbness” : l’impossibilité de s’arrêter, même quand on sait qu’on va trop loin.

Alors, on fait quoi de tout ça ?

On commence par en parler.

Pas seulement quand ça explose.
Pas seulement quand on est à bout.
Mais dès qu’on sent que ça ne vibre plus autant.
Dès qu’on a du mal à retrouver l’élan.
Dès qu’on commence à se dire “à quoi bon ?”

C’est pas un coup de mou, c’est un message qui mérite d’être écouté.

Peut-être que tu ne te reconnais pas.
Ou peut-être que tu lis ces lignes, et que ton ventre se serre un peu.

Alors voilà mon invitation cette semaine :
Prends 10 minutes, sans écran. Sans bruit. Juste toi.

Et pose-toi cette question simple :


Pourquoi j’ai créé ce business ?

Et est-ce que ce que je vis aujourd’hui en est encore proche ?

Pas besoin d’avoir toutes les réponses.
Mais parfois, juste poser la bonne question… ça remet déjà un peu d’oxygène.

À lire aussi :

Les 3 casquettes du CEO : pourquoi tu es à bout (et comment t’en sortir)
Un article pour comprendre pourquoi tu es partout à la fois… et comment en sortir sans exploser.

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